Fish & Click : 4 000 déchets d’engins de pêche signalés en 6 mois (IFREMER)
Six mois après le lancement du programme de sciences participatives Fish & Click, l’équipe du laboratoire « Technologie et biologie halieutique » de l’Ifremer de Lorient a reçu près de 700 signalements. 4 000 déchets d’engins de pêche ont ainsi été identifiés en mer et sur le littoral de Bretagne, de Normandie et des Hauts-de-France via le site internet et l’application mobile créés par l’Ifremer. Ces données permettront de proposer des solutions pour la gestion des engins perdus et d’orienter les recherches sur des engins de pêche biodégradables dans le cadre du projet européen Indigo.
En 2018, les engins de pêche représentaient 27 % des déchets marins plastiques retrouvés sur les plages européennes. En mer, ils peuvent générer de la pêche fantôme en continuant à piéger des animaux marins. Autre effet indésirable, sous l’effet des vagues et des UV, ils se dégradent en microplastiques que les animaux marins peuvent ingérer, affectant ainsi l’ensemble de la chaîne alimentaire.
Parmi les 4000 engins et morceaux d’engins signalés, les cordages constituent 56 % des signalements à terre, majoritairement en Bretagne et dans les Hauts-de-France. Les observations en Normandie se démarquent avec 27 % de déchets de matériel d’aquaculture (poches ostréicoles, filet de mytiliculture…) et 28 % de filets de pêche. En mer, 53 % des déchets recensés sont des lignes et 40 % des cordages.
Rejoignez le projet sur le site de l'IFREMER ou celui de Fish & Click