Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

J'ai 25 ans et suis actuellement étudiante en M2 Biotechnologies à l'université de Lille. A la suite d'un bac S spécialité SVT mention européenne que j'ai obtenu avec mention, j'ai débuté mes études en intégrant la première année commune aux études de santé à l'université de Bretagne Occidentale à Brest dans l'objectif d'être kinésithérapeute.

Au cours des deux années que j'ai passée en PACES, j'ai acquis une grande rigueur dans le travail et ai découvert des domaines tels que la biochimie, la biologie cellulaire, la physiologie que j'ai eu envie d'approfondir. De plus, depuis plusieurs années un fort intérêt pour la recherche en biologie m'animait. J’avais auparavant, réalisé mon stage de troisième à l'IFREMER à Brest.

A la suite de ces deux ans, je me suis donc réorientée en licence 2 Sciences de la vie et de la Terre à l'Université Bretagne Sud à Vannes puis ai continué en L3 Biologie Cellulaire et moléculaire dans cette même université.

J'ai ensuite fait le choix de poursuivre mon cursus à l’Université de Lille en master Biotechnologies. Celui-ci offrait une grande palette de possibilités en sortie de master et ne sachant pas encore à ce moment si je souhaitais effectuer une thèse, je voulais me laisser la plus grande chance possible, soit d’intégrer la vie active, soit de pouvoir postuler en doctorat. Ce master nous donnant des compétences utiles quel que soit le domaine d'application dans lequel nous travaillerons par la suite, cela m'a beaucoup plus.

Durant ce parcours, j'ai réalisé plusieurs stages, certains volontaires (3) et d'autres obligatoires. Ces expériences m'ont permis d'affiner petit à petit mon projet professionnel et de savoir dans quel domaine d'application de la biologie moléculaire et cellulaire je voulais travailler par la suite.

Qu’est-ce qui vous a conduit à effectuer ce stage dans l’équipe DYDIV ?

J'ai postulé à l'offre de stage que proposait Arnaud Tanguy, maître de conférence à Sorbonne Université, car la pluridisciplinarité de cette expérience m'attirait. La transversalité entre bioinformatique et biologie moléculaire est quelque chose d'important selon moi. Dans les années à venir, dans ma pratique future, je vais avoir besoin de la bioinformatique pour analyser les données, et je souhaitais améliorer mes compétences dans ce domaine tout en conservant une part importante de manipulations.

Qu’étudiez-vous durant votre stage ?

Je travaille sur la synchronisation de la reproduction chez l'huitre plate (Ostrea edulis) et plus particulièrement sur les inducteurs de la gamétogenèse. L'objectif est d'identifier des molécules qui permettent la direction vers un individu femelle ou un individu mâle.

Qui sont vos encadrants et comment se passe votre stage ?

Mon sujet est encadré par Mme. Ann Andersen et M. Arnaud Tanguy et allie histologie et approches transcriptomiques et moléculaires. Cette expérience se déroule très bien. Mon tuteur Arnaud Tanguy me laisse beaucoup d'autonomie. Je gère mes horaires, mes analyses ainsi que mes manipulations, ce que j'apprécie beaucoup.

Qu'avez-vous appris durant ce stage ?

Ce stage pluridisciplinaire me permet de développer mes compétences en biologie moléculaire et cellulaire ainsi qu'en bioinformatique. Le contenu est très varié : histologie (coupes au microtome, inclusion en paraffine, observation au microscope), analyse de données de transcriptomique et de séquençage.

Grâce à ce stage, arrivez-vous à vous projeter dans l’avenir ?

Ce stage me permet d’affiner mon projet professionnel. Tout d’abord, concernant mon domaine d’étude. Etant spécialisée en biologie cellulaire et moléculaire, je peux exercer dans différentes branches de la biologie : biologie végétale, santé, biologie marine… Ayant réalisé de courts stages en biologie marine, je connaissais ma passion pour ce domaine. Mon projet, suite à ce stage, est de trouver un emploi en tant qu’ingénieur d’étude dans une entreprise de biotechnologie marine puis de postuler en thèse l’an prochain. En effet, ce stage m’a donné envie de réaliser une thèse.