Thomas, futur VOA biodiversité

Je m’appelle Thomas, j’ai 23 ans et je suis étudiant en Master 2 de Sciences de la Mer à Sorbonne Université

Qui êtes-vous, quel est votre parcours ?

Je m’appelle Thomas, j’ai 23 ans et je suis étudiant en Master 2 de Sciences de la Mer à Sorbonne Université. Après deux années en classes préparatoires, j’ai rejoint la licence de Sciences de la Vie de Sorbonne Université, au cours de laquelle j’ai pu effectuer un échange de 6 mois axé sur la biologie marine dans une université canadienne. J’ai ensuite poursuivi par un master d’écologie marine, dans lequel je me suis progressivement spécialisé sur l’étude du plancton.

 

Avez-vous l’habitude de naviguer ? 

J’ai grandi entre la Bretagne et la Normandie ou j’ai eu la chance de découvrir la voile légère dès l’âge de 10 ans, et je n’ai pas arrêté depuis. C’est cette première découverte du milieu marin qui m’a conduit à m’intéresser aux organismes qui peuplent celui-ci.

Pourquoi avez-vous candidaté pour la mission Bougainville ?

Cette mission représente une opportunité unique, car elle me permet de combiner mon intérêt pour le plancton et de collaborer avec des chercheurs afin de tester et améliorer des capteurs frugaux, qui je pense, représentent le futur de l’acquisition de données en écologie marine.

Qu’en attendez-vous ?

Il y a une part d’aventure qui m’attire dans ce projet, partir en mer pendant plusieurs semaines et pouvoir mettre en pratique mes connaissances dans un environnement inconnu est pour moi une bonne manière de me tester et de développer mon autonomie. La vie à bord me permettra aussi de rencontrer des gens d’horizons différents, qui partagent tous un intérêt pour le milieu marin.

Vous allez assumer une responsabilité scientifique en pleine autonomie, comment vous y préparez vous ?

L’expérience d’une précédente campagne m’a montré que de nombreux problèmes peuvent venir perturber la récolte de données. Être conscient des différents types de problèmes pouvant survenir et connaitre les moyens d’y remédier, permet d’être prêt à y faire face sans céder à la panique.

Avez-vous déjà penser à ce que vous pourriez faire après Bougainville ?

Je réalise actuellement mon stage de master 2 qui porte sur les successions des types trophiques au sein des communautés d’eucaryotes unicellulaires planctoniques, et j’espère pouvoir continuer d’étudier ce sujet passionnant dans le cadre d’une thèse. La mission Bougainville sera l’occasion d’observer les organismes qui composent mes modèles, ainsi que de récolter de nouvelles données que je pourrais ensuite analyser.